lundi 18 juillet 2016

Bookish Survey : Greek Mythology Style

Hello tout le monde, 

Après une balade écossaise du temps des révoltes Jacobites avec le Tag Outlander, me voici de retour pour un Tag très original dont le thème est la mythologie grecque. Un thème qui forcément ne laisse pas indifférente la passionnée de romances historiques que je suis. La mythologie grecque a ceci d'intéressant qu'elle a été prolifique en fables et récits amoureux. Même si je vous le concède, ça se terminait bien souvent en drame déchirant !! :)

Merci Kitsy pour ce chouette TAG !! :) (Son blog "Le cercle littéraire de Kitsy")

La légende grecque qui m'a le plus marqué dans mon enfance est celle du Minotaure. Je me souviens encore d'absolument tous les détails de ce mythe fabuleux. Quel est votre souvenir mythologique le plus marquant ? Dites-moi tout !! 

Bon allez, trêve de divagation, je commence :) 


Zeus (Jupiter)
Mon livre préféré 




Est-il vraiment nécessaire que je vous le dise ? Persuasion de Jane Austen of course !! 
J'ai eu énormément de coups de coeur pour des romans de Jane Austen ou certains(aines) de ses contemporains, mais Persuasion reste pour moi le roman le plus beau que l'auteur ait écrit. Bon je ne crache pas sur Orgueil et préjugés hein !! Il arrive juste après. ;) 


Poséidon (Neptune)
Un livre qui t'a chamboulé




Là faut que je creuse un peu ma mémoire... ça fait bien longtemps qu'un roman ne m'a pas laissé dans un état tel que son titre me reviendrait très vite en tête… 
J'avais parlé récemment de "Racines" d'Alex Hayley qui traite de l'esclavage aux États-Unis, je vais ajouter "l'Alchimiste" de Paulo Coelho. Je vous ai dit que j'adorais cet auteur ? Non ? Un oubli inacceptable que je me dois de corriger !! Cet homme en plus d'être un écrivain à la plume enchanteresse, est un homme d'une profonde humanité. Alors un auteur que j'aime et qui en plus partage et diffuse des valeurs de tolérance, d'amour et de générosité, ça peut sembler naïf, mais moi je prends !!


Héra (Juno)
Le couple le plus adorable 





Je vais peut-être vous surprendre, mais je ne pense pas à Anne et le capitaine Wentworth. Ce couple m'évoque beaucoup de choses, mais le terme "adorable" ne leur convient pas franchement. Je vais plutôt répondre "Jason et Angie" dans le roman de Pénélope Williamson "la rançon du désir" (bon OK le titre est limite !!), mais l'une des romances les plus chouettes que j'ai eu l'occasion de lire. 
Ce n'est pas tout !! "Jamie et Alec" du roman de Julie Garwood "sur ordre du roi" les talonnent de très près. 

Athéna (Minerva)
La saga avec l'univers le plus construit





Sans la moindre hésitation, je répondrais "Le seigneur des anneaux". Ai-je besoin de vous expliquer pourquoi ? ;)


Aphrodite (Vénus)
La plus belle couverture de 2016 







Ares (Mars)
Le livre le plus violent 




J'en ai beaucoup lu à une certaine époque, avec notamment l'un des maîtres du genre à savoir Stephen King. Depuis, je lis peu de romans "violents" dans le sens physique du terme. Des polars ou thrillers psychologiques OK, mais sans trop de sordide ni de violences corporels.


Hephaestus (Vulcan) 
Un personnage masculin qui en vaut la peine 


Ou la la !! Il va y en avoir beaucoup !! Allez je commence... Hum...

Le capitaine Wentworth dans "Persuasion" (le type qui écrit la plus belle lettre d'amour mérite sa place dans ce classement)
Iain McNeil dans la "Châtelaine de Mallaig" (le chemin de la rédemption est semé d'amour !!)
Derek Craven dans "La loterie de l'amour"(le repenti le plus sexy de la terre)
Robbie Boyd dit "le Brigand" (le bourrin le plus sexy d'Écosse)

Dois-je préciser que je pourrais continuer durant des heures ? ;)


Artemis (Diana)
La meilleure héroïne Bad-Ass



Bridget Jones !!


Phoebus (Apollo)
Une suite qui t'a réconcilié avec une saga



Si le premier tome d'une saga me déplaît, je m'arrête là en général sauf si vraiment la fin est un cliffhanger et que l'on doit donc poursuivre notre lecture pour en connaître le dénouement.
Je vais donc plutôt cité une saga dont le dernier tome était meilleur que le premier la Saga des MacCabe de Maya Banks. Le troisième et dernier tome est de loin le meilleur de la saga !!


Hermès (Mercury)
Un livre qui véhicule un très beau message



Là encore je pourrais en citer beaucoup, mais je vais choisir le prophète de Khalil Gibran qui délivre un très beau message sur l'épanouissement personnel. Et tous les romans de Paulo Coelho dont TOUS les romans véhiculent des messages d'amour et de tolérance.


Demeter (Cérès)
Le meilleur contexte historique dans un livre.



Sans hésiter, je répondrais l'actuelle Grande-Bretagne durant la période médiévale.


Dyonisus (Bacchus)
Le livre dont tu attends la sortie avec impatience


Elle est moins glamour mais j'ai pas trouvé mieux ;)


Le tome 11 "The Rock" de la saga de la Garde des Highlands de Monica McCarty.


Et voilà ce tag est terminé !! J'espère qu'il vous aura plu :)

Amanda, Kerry, Suzy, Jiji, Marlène, Zofia, Manue, Nerys Dae, Aemilia à votre tour maintenant si le coeur vous en dit !!


Bonne lecture... ou pas ;)

Sanasan















mardi 21 juin 2016

La confidente des morts d'Ariana Franklin...

Hello tout le monde, 

La confidente des morts est un roman qui traîne dans ma pal depuis septembre dernier, me semble-t-il. Audrey du blog Cellardoor m'avait conseillé ce titre lors d'un échange concernant sa chronique de "La compagnie des menteurs" de Karen Maitland... 
Roman que je me suis d'ailleurs procuré et qui est l'un de mes coups de coeur de l'an passé. Aussi, je ne peux que vous le conseiller si toutefois vous êtes adeptes de polars et thrillers médiévaux. 

En conclusion, merci, Audrey, pour toutes ces découvertes !! 

Une fois encore, je m'éparpille... Bon cela dit, c'est un peu ma marque de fabrique. ;) 

Je disais donc, "La confidente des morts" a ressurgi sur le haut de ma pal suite à une conversation avec Axelle-Rebecca du blog Crocbooks qui m'a proposé une lecture commune de ce roman. Je l'en remercie et je vous mets en lien la page de son blog ainsi que sa chronique. 

Crocbooks : La confidente des morts d'Ariana Franklin.

Son avis :
Avant toute autre chose, j’aimerais remercier l’administratrice du blog In The Romance We Trust d’avoir lu ce policier médiéval avec moi. J’adore les éditions 10-18 et leurs pépites en version poche.
Je suis tombée amoureuse de l’écriture de cette spécialiste de l’Angleterre du Moyen-Age. Quel dynamisme! L’enquête est très bien menée. Elle constitue un précieux éclairage sur le XII ème siècle. Le règne d’Henri II Plantagênet qui a duré plus de trente-quatre ans était empreint de tensions politiques et religieuses. La perspicacité des personnages nous renseigne sur les contradictions d’une époque. Les jugements hâtifs concernant la place des femmes et le peuple juif allaient bon train, les remèdes médicinaux commençaient aussi à entrer en concurrence avec l’apprentissage scientifique. Les superstitions religieuses s’opposaient parfois au scepticisme philosophique… Ici, la gestion des rapports amicaux, amoureux ajoute du réalisme, de la douceur à l’intrigue.
On se demande jusqu’à la dernière page qui est l’assassin… J’ai complètement été happée par ce tourbillon littéraire. Ce livre est un coup de coeur. Je compte bien me procurer prochainement l’autre investigation traduite en français : La morte du labyrinthe.



Résumé de l'éditeur : 

Cambridge, 1171. Un enfant a été massacré dans des conditions atroces et les juifs, désignés comme boucs émissaires, ont été forcés de se retirer dans le château seigneurial afin d’éviter un lynchage en règle. Henry, roi d’Angleterre, ne voit pas ces événements d’un très bon oeil. Le véritable assassin doit être trouvé, et rapidement. Un enquêteur de renom, Simon de Naples, est dépêché depuis le continent et débarque en ville accompagné d’un Arabe et d’une femme médecin, Adélia Aguilar, spécialisée dans l’étude des cadavres… Un savoir-faire qu’elle doit garder secret si elle veut éviter d’être accusée de sorcellerie.


Mon avis : 

Ce roman est une superbe découverte... Vraiment !! Absolument tout était réuni pour faire de ce moment de lecture, un agréable intermède livresque.

Tout d'abord, il faut savoir que dans ce roman, on entre très rapidement dans le vif du sujet. Bien entendu, l'auteur met en place l'intrigue en utilisant moult détails, mais c'est fait avec une telle intelligence (même pas peur) que l'on ne s'ennuie pas un instant. Elle décrit rigoureusement les lieux, ce qui nous permet d’imaginer les endroits où se déroule l'intrigue. Notamment Cambridge. Elle décrit très précisément aussi, les moeurs de l'époque, le fonctionnement des institutions religieuses, le mode des vies des paysans, mais aussi des notables, les croyances, les superstitions, etc. 

Elle introduit de nombreux personnages en simultané ce qui peut, à un moment nous faire perdre le fil conducteur du récit, et même sembler parfois quelque peu rébarbatif... mais accrochez-vous !! Une fois tour cela mit bout à bout, on adhère très rapidement audit récit.  

On pourrait faire une indigestion devant tant de descriptions... mais non, comme je l'ai mentionné plus haut, Ariana Franklin réussit l'exploit de détailler son oeuvre sans que cela nous assomme. Justement parce qu'entre chaque description, nous pénétrons avec subtilité dans le coeur de l'intrigue principale. 

Henry II a besoin de la manne financière que constitue la communauté juive, pour cela il faut rapidement la disculper des soupçons qui pèsent sur elle. De manière très détaillée, l'auteur explique la relation ambiguë qu'entretenait le monarque avec ce peuple toléré en terre chrétienne.

Il décide donc de faire appelle à Simon de Naples célèbre enquêteur qui sera accompagnée dans son périple par Mansur le sarrasin, castrat de son état. Le monarque de Salernes décide de leur adjoindre l'aide d'une femme dont les connaissances sur l'étude des cadavres leur seront d'une aide précieuse. Il ne tergiverse pas, la meilleure d'entre eux les accompagnera. 

Cette femme c'est Adélia ! 

Parlons du cas Adélia... Tout d'abord il faut savoir que les femmes médecins à cette époque, hormis à Salernes qui fait figure d'exception, étaient considérées comme des sorcières. Aussi, lors de leur arrivée à Cambridge, Adélia taira-t-elle le rôle qu'elle est censée jouer dans l'enquête menée par Simon de Naples. 

Cette femme est totalement en décalage avec son époque même si elle en a admis les codes. De fait, face aux comportements superstitieux, face aux agressions dont elle est la victime (notamment de Sir Gervase qui la traite de Putain à tout va), face aux délires obscurantistes elle observe, analyse, intériorise, se ronge, mais se tait. 
Et là moi je dis bravo !! Une femme avec un esprit profondément et résolument moderne, mais qui n'a d'autres choix que de s'adapter aux codes de l'époque, on ne peut que féliciter l'auteur qui respecte en tout point les faits historiques et le comportement que devaient adopter les femmes en cette sombre période médiévale. 

Le seul et unique point négatif que je souhaite soulever... entre nous, je devrais le qualifier de désagrément plus que de réel point négatif, car il n'a pas forcément gêné ma lecture. Il m'a interpellé c'est sur, suffisamment en tout cas pour que je le mentionne. C'est l'agacement récurrent d'Adélia. 
Toutes les deux pages... pour ne pas dire, en réalité à toutes les pages, Adélia répond sèchement, s'agace, soupir de mécontentement, s'agace de nouveau, répond sèchement encore une fois... etc. 

Bon, je dois avouer que c'est un trait de caractère que je DÉTESTE. Peut-être ceci explique-t-il le fait que cela m'ait autant marqué. Face à une personne absolument pas agressive à mon égard... Je n'ai aucune raison de m'agacer... Elle peut ne pas me comprendre, je peux lui expliquer... Nul besoin d'être acariâtre... Bon voilà c'est dit ;) 

Voilà, outre ce "détail" sans grande importance dans l'intérêt de l'histoire, je n'ai absolument rien d'autre de "négatif" à évoquer concernant ce roman. 

Je conclurais même en affirmant que ce roman est une petite pépite du genre !!  J'ai tout simplement adoré me plonger dans ce thriller médiéval de qualité. Intrigue rondement menée, originalité de l'histoire, dimension historique respectée. J'ai complètement était captivée par ce polar se déroulant dans une Angleterre médiévale obscurantiste ou croyances et superstitions sont le carburant d'une société au moeurs étriquée.  

Bonne lecture... ou pas :) 

Sanasan



Jane Eyre

Hello tout le monde, 

La première fois que j'ai lu "Jane Eyre", j'étais au collège... en Troisième, il me semble, au début de mon initiation à la romance... Je ne l'ai pas relu depuis, mais en décembre dernier, j'ai acheté une édition qui me plaisait beaucoup (et qui, accessoirement, n’était vraiment pas cher) dans le but de le relire. Je me souvenais de l'histoire dans les grandes lignes, mais pas forcément de tous les détails. Une relecture de cette histoire d'amour de la soeur Brontë la moins torturée du lot s'imposait. ;) 

Malgré mes nombreuses bonnes résolutions, ce n'est pas encore chose faite. Et tant que je viendrais noyer une PAL déjà suffisamment abyssale de nouveautés en tout genre, je ne risque pas de me pencher à nouveau sur cette histoire. 

Cela étant dit, je ne vais pas vous mentir en vous affirmant que j'ai hâte de me replonger dans ce roman. J'ai récemment (il y a un ou deux ans) relu "Les Hauts de Hurlevent" et quelle fut ma déception de redécouvrir cette histoire dans ce qu'elle a de plus obscure à offrir, et que j'avais très probablement idéalisée du haut de mes 13 ou 14 ans. Je ne me souvenais absolument pas du sordide de certaines situations, et de la cruauté d'Heathcliff à l'égard de Catherine. J'ai même parfois l'impression d'avoir fait une amnésie sélective tant la différence entre ce que j'imaginais et ce qui s'y passe réellement sont aux antipodes l'une de l'autre...   

Je doute que Jane Eyre me cause la même déception, mais quand même !! C'est l'un des romans les plus beaux que j'ai découvert à l'époque, il est en quelque sorte sur un piédestal duquel je ne voudrais pas le voir chuter. :) 

Bon... tout ça pour dire que j'ai dernièrement visionné et revisionné deux adaptations de l'oeuvre de Charlotte Brontë. 


Synopsis : 

Après une enfance douloureuse, passée sous la coupe de sa tante puis dans un sinistre internat, une jeune orpheline, Jane Eyre, décide de s'émanciper et répond à une petite annonce : on chercher une gouvernante au château de Thornfield-Hall. Jane est engagée. Elle éduquera la protégée du maître des lieux, le ténébreux Rochester, dont elle fait la connaissance dans des conditions dramatiques. En dépit de la froideur et de la bizarrerie de Rochester, Jane ne peut pas s'empêcher de tomber amoureuse de lui. Elle sait pourtant qu'il est très au-dessus de sa condition et, de surcroît, déjà engagé avec la fière miss Ingram. Peu à peu, l'intérêt de Rochester à son égard perce sous son masque d'indifférence narquoise...


Mon avis : 

Commençons par la découverte de la version de 1996 avec au casting Charlotte Gainsbourg et William Hurt. Une découverte me concernant. Et plutôt heureuse la découverte puisque c'est une version que j'ai pris plaisir à visionner. 

Au départ, la présence de Charlotte m'a légèrement fait tiquer. Mais je dois bien avouer que ce rôle était fait pour elle. On ne peut pas dire que le visage de la demoiselle, soit celui d'un top model photoshopé, en cela casting respecté !! Mais au-delà de son physique atypique, j'ai trouvé son interprétation plutôt juste, et même chaleureuse ce qui a contribué à la rendre franchement sympathique. 
Bon... là je dois faire ma Christina Cordula... Leur maquilleur aurait quand même pu fournir un effort non négligeable pour planquer ses cernes !! Parce que bon... ça m'a quand même hautement interpellé.  

J'avais quelques a priori sur le couple qu'elle formait avec William Hurt. Pour être tout à fait franche, je ne pensais pas que ces deux-là pouvaient me vendre du rêve... A priori balayé par leurs interprétations tout en sensibilité et en retenue... 

Cette version est également beaucoup moins austère que celle de 2012 qui se veut plus gothique, tant dans les décors, les costumes que la luminosité. 

En conclusion, je dirais que c'est une oeuvre qui se laisse facilement regarder et que l'on suit avec plaisir sans pour autant qu'elle soit vraiment transcendante... Et j'ajouterai pour finir que la fin m'a particulièrement séduite. On termine sur une note positive racontée par Jane Eyre elle-même qui s’improvisera narratrice pour l’occasion. :) 



Passons à la version de 2012 avec au casting Fassyyyyyy (oui groupie je suis) et la talentueuse Mia au nom imprononçable qui foisonne dans les films en costume et que l'on adore retrouvé dans ce type d'interprétation. 

Une version gothique comme mentionnée plus haut, mais esthétiquement très belle à regarder. Oui je suis une superficielle assumée et l'esthétique d'un film (ou autre.. hum) ça compte... Néanmoins, elle est beaucoup plus austère que la version de 1996. Tant dans sa luminosité que j'ai trouvé moins éclatante, que dans le choix de la période de tournage, probablement en hiver. La première découlant très logiquement du choix de la seconde, on est d'accord. ;) 

Dans cette version j'ai trouvé les personnages beaucoup plus torturés et donc bien plus en adéquation avec le roman, me semble-t-il. Je n'en suis pas certaine, je ne vais donc pas trop m'avancer. Mais même si je l'ai lu il y a des années, je me souviens encore du "gros" de l'histoire. Ce sont les menus détails qui sont passés à la trappe... 
Le scénario est également plus fidèle et n'occulte rien de l'intrigue principale ou presque. En gros tout ce qui est fondamental pour comprendre l'intrigue et de cela je suis certaine, n'a pas été passé à la trappe. 

En conclusion, je dirais que le savant assemblage d'une version fidèle à l'oeuvre de l'auteur, d'une esthétique de ouf, ajoutée à cela un casting qui plaira au plus grand nombre et vous obtenez une réussite cinématographique sans le moindre doute. 

A très vite pour la critique de la troisième version chère à mon coeur, mais qui mérite qu'on lui fasse la part belle. Celle de la BBC de 2006 avec Toby Stephens et Ruth Wilson. 

Bon visionnage, ou pas :) 

Sanasan

lundi 13 juin 2016

Hymne à l'amitié... ou comment j'ai choisi mon pseudo Sanasan




Hello tout le monde, 


Ne vous attendez pas à une chronique littéraire, cinématographique ou taggesque, aujourd'hui je vous propose toute autre chose. 

Un peu de moi, un peu d'elles... et beaucoup de nous. Autrement dit, comment depuis des années on ne m'appelle jamais par mon prénom, mais San ou Sanasan (prononcé "sanasane"). Surnom inventé par "elles"... 

(on m'a posé la question de l'origine de mon pseudo récemment)

- Allo ? 
- Salut San !! T'es où ? 
- Salut Ness !! Ben je mange... 
- OK, mais ou ? 
- Ben à côté du taf pourquoi ? 
- Delph va se jeter d'un pont incessamment sous peu... faut que t'ailles la voir... vite et ne traînes pas !
- OK... Elle veut mourir tout de suite ou ça peut attendre ? 
- Putain tu fais chier !! Je te dis qu'elle veut mourir tout de suite !! Grouille-toi elle a besoin de toi !! 
- Ça va !! j'y vais !! 

Long soupir.... Après tout, Delphine, depuis qu'elle a rencontré ce connard de Frédéric, a des envies de suicide deux fois par semaine, respectivement le lundi et le vendredi (NDLR : Frédéric est l'amoureux de Delphine... vous l'aurez compris c'est un sale type). 

Je me rends donc tranquillement hein, faut pas pousser, à l'institut de géopolitique qui se trouve à quelques minutes de mon travail afin de consoler mon amie. 

J'arrive au secrétariat et là on m'annonce que Delphine ne peut me recevoir.

- Pardon ?! 
- Elle est très occupée, mais elle a laissé une boîte pour vous. 

La jeune femme pivote et se saisit d'un petit paquet qui m'est destiné. 

- Voilà !!

Moi curieuse, je décide bien entendu de l'ouvrir immédiatement, mais c'est sans compter sur le dragon qui fait office de garde-fou.

- Ah non !! Il faudra attendre pour l'ouvrir !! 

Je retourne au bureau en pestant contre Delphine et ses plans "à la con" qui m'ont empêché de manger tranquillement (déjà à l'époque j'étais réputée pour ma gourmandise)...

Une fois installée j'ouvre la boîte... Une lettre signée NJDEKHS s'y trouve dont voici le contenu : 

"Vous avez maintenant une 1/2 heure pour vous rendre à l'Université Paris 8 au 1er étage bât 1 porte au fond du couloir à gauche vous trouverez une porte dérobée rose fushia de la couleur de votre slip derrière laquelle un hélicoptère vous attend... ça va !! On rigole !! L'accueil de la fac suffira...."

Bon... là je commence à me poser des questions sur le pourquoi du comment, mais je me doute un peu de ce qui se trame :) 

Quelques heures plus tard, je me rends tranquillement à l'accueil de la fac.

Visiblement on attendait ma visite puisqu'un jeune homme m'a remis une boîte contenant une deuxième lettre toujours signée NJDEKHS  : 

"Désormais vous devez faire table rase du passé. En plus de vos années facs, d'autres étapes vous attendent. Plus sérieusement l'université Paris 8 a effectivement marqué une partie de votre vie, mais ce n'est évidemment pas la seule. Vous vous rendrez impérativement dans un autre endroit qui a marqué votre existence. Ce dernier, vous ne pouvez l'avoir oublié. C'était le refuge de votre amour avec le matricule H vers le secteur de Sébastopol" 

Le lendemain après-midi, un samedi, je me rends dans un des cafés que j'ai le plus fréquenté à l'époque situé Boulevard Sébastopol à Paris, et qui s'appelait "Autour d'un café". Je m'installe et attends le serveur. 

- Bonjour !! Je m'appelle Sanasan est ce que vous avez quelque chose pour moi ? 

Il me sourit, me quitte sans un mot et revient avec une nouvelle boîte, un café et un muffin de la taille d'un éléphant... 

J'ouvre la lettre et voici son contenu : 

"Votre prochaine mission consistera à vous procurer dans les plus brefs délais (et pas dans 5 jours Sanasan!!!) un exemplaire du journal libération daté du samedi 27/09/03. Pourquoi ? D'abord parce qu’un peu de culture ne vous fera pas de mal et par ailleurs "ENTRE NOUS" libé est un journal très instructif (en particulier à la page 27). 

Je termine mon café, mon muffin et fonce vers le kiosque à journaux. Après m'être procuré le journal libération, je tourne les pages jusqu'à la page 27 et tombe sur la rubrique "ENTRE NOUS"... Et voici le contenu qui m'était destiné : 

"Société Mec interim déplore le départ inopiné de Sanasan membre fondateur pour CDI dans société M.... comme quoi rien n'est perdu"... 

À ce moment-là, je ne vous cache pas que j'ai versé ma petite larme... et j'ai compris pleinement le sens de toute cette mise en scène... 

Bien entendu, l'aventure est loin d'être terminée :) 

En rentrant chez moi le soir, je découvre une nouvelle boîte sous mon oreiller et je me demande comment elle a pu arriver là... Avant de découvrir que mon petit frère était dans le coup !! 

Voici le contenu de la dernière lettre des NJDEKHS : 

"Vous trouverez ci-dessous une recommandation pour effectuer votre ultime mission. Cette mission si vous l'acceptez, vous délivrera des chaînes de l'organisation qui vous hantent depuis tant d'années. Cette organisation qui vous a fait subir des injures atroces "San t'es trop superficielle", les brimades odieuses " San t'es ou ? ça fait une heure qu'on t'attend", "San t'es relou quand tu fais la gueule" ... Il y en a beaucoup d'autres, mais nous n'avons plus de places... Avec la fin de cette mission viendra la fin du cauchemar (c'est une blague San, t'as cru qu'on allait te lâcher aussi facilement?) Votre mission sera d'intégrer la cellule. Vous infiltrerez la cellule d'abord incognito, puis vous vous imprégnerez de l'ambiance, ensuite des sentiments... Votre mission Sanasan sera de mettre au monde un agent secret aussi performant que vous... mais sans les défauts :)"

En bas de cette ultime lettre se trouvait le message suivant :

"RDV Dimanche 28 septembre à Ladurée 75 Ave des Champs Elysées à 10h tapante... N'oubliez pas de décliner votre identité !!" 

Le lendemain dans la matinée, j'arrive à LaDurée à l'heure précise du RDV. Lorsque je décline mon identité à l'hôtesse d'accueil elle m'invite à la suivre et là ô surprise, j'arrive à l'étage et personne !! Même pas un client !! Je me tourne vers elle, l'air interrogateur, elle me sourit et me demande de m'installer. Quelques minutes plus tard, les NJDEKHS arrivent toutes ensemble pour fêter ce qui sera mon enterrement de vie de jeune fille. :) 

Je n'en revenais pas de tout ce qu'elles avaient organisé, du temps qu'il avait fallut pour ce faire et de tous les petits détails dont elles se sont souvenues et qui ont fait de notre relation quelque chose de fort !! Et puis franchement !! Réussir à convaincre la direction de Ladurée de nous laisser utiliser l'étage alors que cette aile est fermée au public en matinée !! Big Up les filles !! 

Elles sont depuis des décennies mes amies... et pour certaines depuis la maternelle... Malgré l'éloignement, le quotidien, les tracas de la vie de tous les jours, nous faisons en sorte de nous retrouver... tout simplement parce que c'est ça la définition de l'amitié. :) 

Voilà un peu de moi que je vous ai dévoilé aujourd'hui et que, je l'espère, vous avez pris plaisir à lire :) 

Sanasan... Et les NJDEKHS (Ness, Julie, Delphine, Édith, Karima, Habiba, Stéphanie... )






mercredi 8 juin 2016

And Then they were none Adaptation BBC

Hello tout le monde,

Je pense que vous le savez déjà, mais je suis une inconditionnelle des romans d'Agatha Christie. À 20 ans, je devais avoir lu tous ses romans. Les plus célèbres d'entre eux font partie de mes favoris. Et les "10 petits nègres" ne font pas exception à la règle. 

Lorsque j'ai découvert qu'une nouvelle adaptation allait être diffusée sur la BBC en l'honneur du 125e anniversaire de naissance de la romancière, cela va sans dire que j'étais impatiente de pouvoir le visionner. Chose que je n'ai pas faite immédiatement malheureusement (mon disque dur croule sous les séries et mon compte Apple va bientôt faire l'objet d'une interdiction d'utilisation). 



J'ai enfin pu la visionner et d'emblée je peux vous dire que je suis conquise. Cette mini série de 3 épisodes est une réussite. Et à presque tout point de vue. (2/3 bémols, mais pas suffisamment notables pour que cela entame mon enthousiasme). De toute façon avant celle-ci, aucune précédente adaptation de ce roman n'était suffisamment remarquable pour qu'on en parle (notamment celle de 1976 que j'ai en DVD et que je trouve vraiment très très moyenne pour ne pas dire mauvaise). 



Tout le monde ou presque connaît l'histoire, je ne vais donc pas m'éterniser à vous les rappeler. Je vais m'attarder sur deux choses principalement : le casting et les décors. 

Commençons par le casting. Vous allez y trouver du lourd... du très très lourd. Tout ce que la BBC a de talent, ou presque, est réuni dans cette adaptation. Il y a cependant deux acteurs dont l'interprétation sort du lot. 
Attention je ne dis pas que les autres nous proposent de mauvaises interprétations... du tout, mais force est de constater que le jeu d'acteurs de ces deux-là est notablement meilleur. 
Il s'agit d'Aidan Turner dans le rôle de Philipp Lombard et Toby Stephens dans le rôle du docteur Edward Armstrong. 


À noter également, la formidable interprétation de Maeve Dermody qui n'est pas anglaise... mais australienne. Une actrice que j'ai découverte dans ce film et dont le rôle lui allait comme un gant. J'ai trouvé que Vera, dès le départ, portait sur ses épaules une partie de la réussite de ce film dans une interprétation juste et sans excès, et même parfois un peu inquiétante. 


En plus de l'atmosphère créée pour les besoins du film, les acteurs ont subtilement mis en place une ambiance inquiétante, une tension psychologique oppressante dont on n'a pas forcément l'habitude dans les adaptations des romans d'Agatha Christie. 

Passons aux décors !! 

Et là, je dois vous avouer que j'ai des choses à dire. Autant dans les films que dans les séries estampillées Agatha, nous retrouvons à peu de chose près les mêmes décors. Ici, j'ai trouvé qu'ils avaient pris grand soin de moderniser la mise en scène de façon à ce que cela nous semble moins "vieillot" et peut-être un peu trop Art déco... Est-ce que cela m'a plu ? Et bien, je dois reconnaître que j'apprécie le style un peu vieux et poussiéreux qui m'a un peu manqué ici. Bon c'est pas non plus atroce hein !! Mais ça ne cadre pas forcément avec l'image que l'on se fait d'une maison des années 40 en Angleterre. Du moins certaines parties telles que la bibliothèque, la salon ou la salle à manger que j'ai trouvé résolument modernes.



Autre petit bémol, ce sont les scènes de violences, la tension sexuelle entre certains protagonistes, la présence de drogue à l'écran. Tout ça réunit, ne cadre pas franchement avec ce à quoi nous a habitué A.C dans ses oeuvres ni mêmes dans les diverses adaptations que j'ai vu jusqu'à présent. 
Je pense que les réalisateurs ont souhaité s'adapter à l'air du temps hein !! Habituellement tout est fait en subtilité. On suggère, sans rien montrer pour respecter l'esprit insufflé dans les oeuvres d'Agatha Christie. Ici on fonce dans le tas. 
Bon je le reconnais, je chipote un peu hein, ceci n'a rien d'une critique virulente puisque je le répète, j'ai adoré cette adaptation. Et ces 2/3 bémol n'ont absolument pas amoindri mon enthousiasme filmesque (ça se dit pas ?) ;) pour cette minisérie. 

En conclusion, je dirais que c'est une excellente adaptation, et même une réussite du genre tant par l'atmosphère inquiétante reproduite ici, que par le remarquable et même magistral jeu d'acteurs des différents interprètes. La tension va crescendo, et même si on sait exactement comment cela va se conclure, notre interêt pour ce qui va se passer ensuite, va en s'accentuant. En pour ça je ne peux que leur tirer mon chapeau !!

Bon visionnage... ou pas ;) 

Sanasan





jeudi 12 mai 2016

Une troublante innocence de Margaret Moore

Hello tout le monde, 

Margaret Moore est sans le moindre doute, l’une des auteures de romance médiévale que j’apprécie le plus. Elle est très prolifique puisqu’elle a publié pas moins d’une quarantaine de romances se déroulant à cette époque. Et je pense que vous vous en doutez déjà, mais c’est une des périodes que j’affectionne le plus. 




Résumé

Angleterre, 1020
Mal à l’aise, Raymond d’Estienne observe sa jeune et ravissante épouse. Dans sa toilette brodée, le front ceint d’un cercle d’or, Elizabeth incarne la fraîcheur et l’innocence. N’importe qui se réjouirait d’avoir pour compagne une créature aussi enchanteresse, mais un destin sans pitié l’a contraint à la méfiance. Depuis la disparition tragique de sa première femme, Raymond doute des autres, et aussi de lui-même. Surtout de lui-même. Il a donc pris la décision qui s’impose : ces secondes noces ne seront rien d’autre qu’un mariage de convenance. Que cela lui plaise ou non, sa nouvelle épouse devra se satisfaire de son unique fonction : donner un héritier à son seigneur et maître…

Elle est sublime, douce, innocente... En aucun cas il ne doit en tomber amoureux.


Mon avis 

Élisabeth est une jeune femme de noble lignée sortant tout droit d’un couvent dans lequel elle a vécu un véritable calvaire durant 13 longues années. Cette institution étant dirigée par une femme acariâtre, mesquine, voire cruelle, qui lui a fait subir les pires humiliations, allant même jusqu’à la fouetter. 
Elle est libérée de cet enfer par son oncle, Lord Perronnet qui souhaite la marier à Raymond d’Estienne en lieu et place de sa cousine Geneviève, qui a fui ce mariage en se liant à un autre homme.  Cette union n’a au départ, d’autres buts que de contracter une alliance politique pour l’un et de renflouer les caisses de son domaine pour l’autre via le versement d’une dot fort généreuse. 

Mais c’est sans compter sur la personnalité plus qu’attachante d’Élisabeth. Cette jeune femme pleine de ressources (ne jamais sous-estimer une jeune couventine) réussit l’exploit de faire sortir de son mutisme... et de ses gonds son ombrageux mari. Et croyez-moi, ce n’était pas une mince affaire. 
D’autant que Raymond d’Estienne était résolu à ne jamais plus accorder sa confiance à une femme après avoir été trahi par sa précédente épouse, décédée dans des circonstances troublantes que vous découvrirez en lisant le roman. 

Très sincèrement, c’est un roman que j’ai adoré. Et pourtant, on pourrait qualifier la trame de cette romance d’un peu niaise, trouver les héros un peu caricaturaux, mais la magie prend !!

Raymond d’Estienne qui jure ses grands dieux qu’on ne le reprendra plus à aimer une femme, tombe dans les filets de la douce Élisabeth relativement vite. Mais même ce détail, n’entame pas mon enthousiasme. Bien au contraire, lorsque l’on a fasse à soi, une personnalité telle que celle de l’héroïne, il est humainement impossible de ne pas se prendre d’affection pour elle.

La personnalité d’Élisabeth, son sens de la répartie, les échanges savoureux entre les époux, le tout combiné à une intrigue qui se tient, fait de cette romance une réussite. J’ai vraiment passé un délicieux moment de lecture.

Bonne lecture... ou pas ;)

Sanasan

mercredi 11 mai 2016

Les noces écossaises Sophia James

Hello tout le monde, 

Je suis de retour aujourd'hui non pas pour un tag, mais pour la chronique d'une romance que j'ai beaucoup appréciée. Laissez vous emporter par cette histoire originale qui vous entraînera cette fois, non pas dans les Highlands, mais au coeur des Lowlands, contrée éloignée de mes préférences habituelles. 



Résumé

Écosse, 1360
En arrivant à Belridden, Grâce nourrit le secret espoir que son nouveau et séduisant mari, Lachlan Kerr, le seigneur des lieux, saura l'apprécier pour ses qualités, et non pour sa fortune. Hélas elle doit bientôt déchanter, car non seulement Lachlan ne voit en elle qu'une indésirable anglaise, mais, pis encore, il a une maîtresse attitrée. Une situation insupportable pour Grâce qui doit affronter à la fois sa rivale, le mépris de son mari et la haine de ses sujets. D'abord anéantie, elle décide néanmoins de relever la tête : pour conquérir sa place dans le lit et dans le cœur de son époux, elle fera tout, quitte à tenter l'impossible...


Mon avis 

Voilà une romance historique qui sort un peu des sentiers battus. L'héroïne n'est pas de prime jeunesse. Elle a 26 ans la pauvre demoiselle !! Un défaut insurmontable à cette époque si tu ne te ramènes pas avec une sacrée dot pour compenser ce travers immonde ;) Son âge n'est malheureusement pas son seul tort puisqu'elle est affublée d'un bégaiement atroce depuis la mort de ses parents, de tâches sur l'ensemble de son corps, et d'une chevelure rousse dont la teinte aurait horrifié plus d'une coquette... (bon perso, je trouve ça super beau... À l'époque, visiblement c'était une sacrée tare). 
Nous sommes donc loin du cliché répandu dans le milieu de la romance de la jeune fille au physique parfait. Et en cela, moi je dis bravo. :) 
Cela étant dit, malgré ses défauts physiques, Grâce est dotée d'un caractère qui rend son personnage très attachant. Cette jeune femme qui "a peur de son ombre " est courageuse, altruiste, douce et bienveillante à l'égard de son entourage... 
Elle va épouser Lachlan Kerr, par la volonté de deux rois. Mais cet époux, loin de la traiter avec le minimum de courtoisie requis à l'égard d'une jeune fille de son rang, la dédaigne et se montre même parfois cruel dans ses paroles et dans ses actes. Ce rustre lui impose sa maîtresse sans tenir compte de ses sentiments. (Je ne vous cache pas qu'à ce moment-là j'avais envie de le gifler ce c....). 
Malgré son attitude offensante, Grâce, contrainte à l'exil, fera tout pour gagner les bonnes grâces de son époux. Un butor selon toute vraisemblance qui ne mérite pas forcément qu'elle se montre gentille à son égard (j'aurais pu utiliser un vocabulaire plus imagé, mais par égard pour vos yeux, j'évite toute agression visuelle).
Cela étant dit, rien n'est tout blanc ou tout noir... 
Selon certaines rumeurs, Grâce serait responsable de la mort de son frère Malcolm, qu'elle aurait aimé passionnément... Lachlan, épousait donc cette femme avec un a priori très négatif à son égard (au-delà bien entendu de son physique banal). 
Malgré cela, ils apprendront à se faire confiance à s'apprivoiser et même à s'aimer malgré les nombreuses épreuves qu'is auront à traverser ensemble. Intrigues, querelle de pouvoir, aventures, amour et passion, tout le cocktail est réuni pour passer un excellent moment de lecture. 

En conclusion, voilà une lecture que je vous conseille sans modération aucune... Ne vous laissez pas impressionner par le caractère du héros, personne n'est à l'abri d'une belle surprise. :) 

Bonne lecture ou pas ;)

Sanasan


mardi 10 mai 2016

DRAGON LOYALTY AWARD



Hello tout le monde, 

Je vous retrouve pour un nouveau Tag mais bien plus personnel cette fois puisqu'il s'agit du "Dragon Loyalty Award"dont le principe est de révéler 7 choses sur soi. 


Les règles du TAG

1. Informez que vous avez remporté le "Dragon Loyalty Award et mettre le lien du blog qui vous a         attribué cet award.

2. Nommez à votre tour 6 personnes en mettant un lien vers leur blog et en les informant qu'ils                 remportent cet award et qu'ils sont nominés. 

3. Ecrivez 7 choses sur vous. 


C'est partie !! 

Tout d'abord merci à Amanda du blog "La Chronique des Passions" d'avoir choisi le mien. 
Il est une chose que j'ai apprises en m'immergeant dans le monde virtuel, c'est que l'on peut y faire des rencontres formidables. Souvent décriés les réseaux sociaux, utilisés à bonne escient et avec suffisamment de maturité permettent les échanges, le partage et parfois le "copinautisme" (cherchez pas... neologisme inventé par je ne sais qui ;). Et nul doute qu'Amanda fait partie de ces rencontres !! :) 

Notre passion commune pour la romance nous a réuni et j'espère sincèrement que nous pourrons continuer à échanger ainsi dans la joie et la bonne humeur pendant encore longtemps :) 



7 choses sur moi 

1. Je suis gourmande...  Le plus dramatique dans tous ça c'est que je ne suis pas sectaire... Sucré, salé tout y passe sans jamais la moindre mauvaise conscience... A ce propos, tel un oiseau de mauvais augure, mon cher et tendre me fait la réflexion suivante à chaque fois qu'il me voit enfourner avec délectation du chocolat (c'est à dire tout les soirs en regardant la tv ou en lisant) "Le diabète te guette"... 




2. J'aime... Que dis-je !! Je suis en adoration devant une jolie paire de baskets... Je ne vous ai pas montré ma dernière acquisition ? Je vous ai parlé dans un précédent article de mon obsession de la Basket avec Plumetis (souvenez-vous je divaguais à bord de l'eurostar en direction de Londres)... Depuis, elles ont rejoint mon shoesing débordant :) Ma collectionnite aiguë présente néanmoins quelques limites... Un appartement parisien, ne peut contenir une grande collection, toute obsessionnelle soit-elle !! 




3. J'aime la romance... Non ? sérieux ? on s'en serait pas douté tiens !! ;)
J'aime la romance sous toutes ses formes romans, cinéma, séries, etc... Et ce depuis l'âge canonique de 13 ou 14 ans. Je me souviens qu'au collège, pendant que les autres me racontaient leurs histoires d'amours, je les vivais par procuration au travers de mes lectures ou films que je visionnais (Sissi, Autant en emporte le vent, etc). 
J'ai commencé en douceur avec Barbara Cartland et à la fin du collège, j'avais déjà lu tous les romans des soeurs Brontë bien que leurs écrits soient bien moins romancées que ceux de BC. 
J'étais déjà branché romances historiques à l'époque et un duc ou un marquis me convenait bien plus qu'un ado boutonneux :) 
Ceci étant dit, un peu d'honnêteté ne fait pas de mal... je ressemblais à s'y méprendre à "Ugly Betty". Du moins je disposais de tout l'attirails d'une parfaite Betty (appareil dentaire, lunette, frange déguelasse...) ce qui, vous en conviendrez ne facilite pas du tout les rapprochements amoureux ;) 
Cette passion m'a valut pas mal de remarques désobligeantes. J'ai appris avec le temps qu'il valait mieux passer outre plutôt que de perdre mon temps à essayer de faire comprendre qu'une passion en vaut une autre et que de la romance...  ça reste de la lecture, peu importe le genre ;) 



3. Je suis rarement, voire jamais de mauvais humeur. J'essaie, même quand je ne suis pas au mieux de ma forme, d'être toujours d'humeur égale et de ne pas imposer mon spleen à mon entourage. Je m'énerve très vite ceci dit mes colères ne durent jamais longtemps. Tel un ballon de baudruche qui dégonfle, mes colères sont rapidement désamorcées. Malheureusement pour moi, mes enfants l'ont compris... Et je vous laisse imaginer le profit qu'en tire ma petite dernière. 
J'ai une sainte horreur des gens lunatiques, jamais contents, les insatisfaits chroniques, ceux qui se lamentent sur leur sort au quotidien alors qu'ils font partie des 2% de privilégiés dans le monde qui vivent correctement ? C'est quoi correctement ? Avoir l'électricité, l'eau courante, la télé, pouvoir se soigner pratiquement gratuitement, avoir un ordinateur, pouvoir manger à sa faim... 
Je pourrais continuer comme ça durant des heures, je suis intarissable sur le sujet des "Relous" qui sont inconscient de leur chance !! 
J'essaye également d'élever mes filles en leur rappelant très (trop) souvent la chance qu'elles ont de pouvoir aller à l'école, de pouvoir manger ce qu'elles aiment et de posséder de beaux vêtements. Si mes enfants virent à l'individualisme qui règne dans notre société, je le prendrais certainement comme un échec personnel de l'éducation que j'aurais voulu leur inculquer. J'espère qu'elles seront gentilles, altruistes et pleine de bienveillance à l'égards des gens qu'elles seront amenées à croiser. Si on me sort que je vis dans un monde de bisounours, alors bisounours je suis sans le moindre doute. 




4. J'aime voyager... découvrir de nouvelles cultures, rencontrer des autochtones et partager des moments de simplicité avec eux. C'est pour cette raison entre autre, que je ne pars jamais ou quasiment jamais en club... Aller m'enfermer dans un hôtel autour d'une piscine avec des personnes qui ne font que râler et ne mettent pas le nez dehors histoire de découvrir un peu ce qui s'y passe, très peu pour moi !! Les voyages forgent l'esprit !! Et en plus d'être une richesse, ils sont une chance. 
Un taxi à Kuala Lumpur qui nous racontait un peu son quotidien, nous a dit cette phrase après que mon mari lui a fait remarquer que les gens vivaient plutôt bien en Malaisie "oh yes of course !! But you... you can travel"... Tout est dit !! 




5. L'écriture est une autre de mes passions... Et sur le sujet je me fais plutôt discrète... Pourquoi ? je n'ai pas le sentiment d'avoir la légitimité afin de pouvoir en parler... du coup... je me tais et j'apprend :)




6. Je voue un culte sans nom à la BBC. Elle a le mérite de proposer des programmes de qualités, des adaptations fidèles, des séries addictives et recherchées en faisant toujours preuve de subtilité. Pas la peine de m'étendre sur le sujet... vous voyez de quoi je parle ;) 




7. Je suis une vraie fille... Qu'est-ce que j'entends par là ? j'aime les fringues, le maquillage, changer souvent de coiffure, etc. Par exemple, je ne sors jamais sans mascara, une hérésie !! Tout en ne portant quasi-exclusivement que des baskets ;) 
Attention !! Cela ne signifie nullement que les filles qui ne se maquillent pas, ne sont pas portées sur la mode ou autre ne sont pas de vraies filles hein !! Bien entendu, à chacune sa manière de procéder et de se sentir fille :) C'est une expression courante qui englobe certaines pratiques auxquelles s'adonnent les coquettes :) 






Si le coeur vous en dit, à vous de jouer les filles :) 

Et vous lectrices, n'hésitez pas à vous prêter au jeu en mettant vos réponses ici ou sur ma page facebook

Bonne lecture ou pas ;)

Sanasan



dimanche 8 mai 2016

The Outlander Book Tag

Hello tout le monde, 

Audrey du blog Cellardoor m'a proposé de faire ce tag que j'ai trouvé particulièrement sympa. Je me suis prêtée au jeu et je vous laisse découvrir mes réponses. ;) 

Vous aurez beau chercher, vous ne trouverez rien concernant Outlander sur mon blog... et pourtant en fan absolue de l'Écosse je devrais mais je suis principalement friande de l'Écosse médiévale jusqu'au 16e siècle environs, l'époque des révoltes jacobites ne me branche pas forcément. 
Et j'ai aussi une excuse toute trouvée :) J'ai lu Outlander (du moins le 1er tome) bien avant la création de mon blog. Et pour être tout à fait franche, si je ne chronique pas un roman tout de suite après l'avoir lu, je ne peux en parler de manière constructive. Je peux vous dire que j'ai bien aimé, mais sans pouvoir développer plus amplement sur le sujet. Quand à la série... elle m'attend sagement. Je l'ai déjà commencé et pour le moment j'aime beaucoup. J'ai fait une courte pause dans mon visionnage, faute de temps. C'est le genre de série qui lorsqu'elle est commencée doit être terminée dans la foulée afin d'éviter tout type de frustration. ;) 

Allez on commence !! 


1. Vous touchez des menhirs et vous vous retrouvez transportée dans le temps, en quelle année aimeriez-vous vous retrouver ?

C'est une question ardue, car comment apprécier de vivre dans le passé quand on en connaît un peu les conditions d'existence (pas de chauffage, pas l'eau courante, pas de kinder !!!! et surtout... Pas de nounours en chocolat !!!!)... À moins d'être une noble jeune femme pourvue d'une flopée de domestiques dévolues à mon seul confort, ça ne me branche pas franchement de vivre dans le passé. Bon allez, je répondrais quand même l'Écosse médiévale, histoire de me faire une idée précise de la façon dont vivaient les highlanders de nos rêves ;) 





2. Claire est une excellente infirmière ? Si vous pouviez avoir la même compétence qu'un personnage de fiction, laquelle serait-elle ? 

Sans hésiter, je répondrais la qualité de détective de Sherlock Holmes... Dans la même lignée, je dirais Hercule Poirot pour son sens inné de la déduction :) Sinon... Après réflexion je dirais aussi un super héros, c'est quand même bien pratique d'être super balaise, de pouvoir sauter d'un immeuble à l'autre, d'avoir des pouvoirs extraordinaires et en plus d'être un beau gosse (au féminin pour moi hein !! ;)  





3. Jamie et Claire sont faits l'un pour l'autre. Quel est votre couple préféré ? 

À votre avis ? Le capitaine Wentworth et Anne bien entendu (la plus belle lettre d'amour de tous les temps) !! Mais aussi Gunelle et Iain. Leur histoire d'amour était tout sauf un long fleuve tranquille et pourtant !! Sinon, je dirais Rhett et Scarlett, Evangeline et Sébastian (les opposés s'attirent), Darcy et Lizzie et ... Bon OK, j'arrête de faire ma relou... On va stopper là. :) 




4. La fin d'Outlander était choquante. Quel livre vous a retourné ? 

Pour être franche, peu de livres m'ont vraiment bouleversé. Du moins ces derniers temps. Je dois creuser un peu dans ma mémoire pour me souvenir... J'ai fait une longue pause avant de reprendre le TAG... et avant cela, j'ai traîné un peu sur vos pages mesdames :) Et je suis tombée sur celle de LadyRomance qui nous informe de la diffusion d'une mini série sur France Ô "the book of negroes". Pour la faire courte, j'ai lu, vu beaucoup de romans, films sur la traite des noirs (et d'une manière générale le commerce triangulaire) à cause de Racines d'Alex Haley... Bouleversant ?! Le mot est faible, ce roman m'a estomaqué... Cet intérêt a crû avec un cours optionnel à l'université d'histoire du Droit. Le prof était visiblement passionné par cette période sombre de l'histoire et nous en a parlé avec tellement de verve qu'il a réussi l'exploit de faire en sorte que son amphi fasse toujours salle comble...
Wait !! J'allais oublier !! Et l'ange de Whitchapel de Jennifer Donnelly !! ;)



5. L'Écosse a énormément de châteaux, on en voit d'ailleurs quelques-uns dans Outlander. Dans quel royaume voudriez-vous habiter (château inclus) ? 

Le royaume de la Belle au bois dormant of course ;) 



6. Il y a beaucoup d'amour dans Outlander, mais vous, quelle est votre romance préférée ? 

Une fois encore, je répondrais sans la moindre hésitation, Persuasion de Jane Austen... :)



7. La révolte jacobite est un point important dans le livre. Dans quel livre se trouve votre bataille préférée ? 

Il en existe deux :) J'ai adoré les batailles décrites par Monica McCarty dans sa fameuse saga "The Highland gard". Mais aussi, celles du seigneur des anneaux, reproduites merveilleusement par Peter Jackson dans sa non moins fameuse trilogie. 



Ça, c'est cadeau ;)




8. Jamie et Claire se sont mariés de façon inattendue. Avec quel personnage de fiction aimeriez-vous vous marier ? 

Hum... Le Capitaine Wentworth ? Oui parce que soyons réalistes, les mecs retords, un peu goujats, au tempérament de feu... c'est bien... Dans les romans ;) 
Le capitaine sera pour moi, toujours associé à Rupert Penry-Jones, probablement parce que c'est la première adaptation du roman que j'ai visionné. Mais entre nous, je ne raffole pas des blonds... Je préfère les bruns ténébreux ;) Mais bien entendu, il fait exception à la règle. :) 



9. L'Écosse est un lieu magnifique. Quel monde voudriez-vous visiter ? 

Forcément, la Grande Bretagne à l'époque médiévale. Vous voyez, je ne suis pas sectaire, il n'y a pas que l'Écosse dans la vie ;) J'ai découvert l'Angleterre, l'Écosse et l'Irlande médiévale avec des auteurs telles que Margaret Moore, Johanna Lindsey, Jude Devereaux, Julie Garwood, Kathleen E.Woodiwiss et bien d'autres quand j'avais à peine 20 ans... Mon amour pour ce type de romance n'a jamais faibli, bien au contraire, ll n'a fait que croître. :)

Mais on est d'accord, on parle bien de visiter cette époque hein !! Y vivre certainement pas !! Je serais brûlée au bûcher pour excès de sucre !! (je suis en train de dévorer mes Stroopwafels... Punaise que c'est bon !!).





10. Si vous pouviez changer le futur, le feriez-vous ? 

C'est une question qui mérite réflexion. Ceci dit, je trouve qu'elle manque un peu de logique. Comment peut-on changer ce qui n'a pas été ? Le terme modifier prête à confusion. On "modifie" quelque chose de préexistant... Cela signifierait que l'événement se serait déjà produit. Non ? 
On peut changer le passé bien évidemment, des événements négatifs qui nous ont marqués, mais le futur... 
On peut, peut-être modifier un futur proche, mais un futur lointain dont on ne sait rien je n'en vois pas franchement l'intérêt... Et puis on me dit dans l'oreillette que c'est le présent qui doit être changé, car bien souvent, il détermine notre avenir. Voilà ma réponse à cette question hautement philosophique. Et quand on connaît mon niveau en philo, rien d'étonnant à ce que ma réponse parte dans tous les sens (pour info j'ai eu 8 au bac!!!)
J'ai eu la mauvaise idée de poser la question à mon cher et tendre et voilà sa réponse à la question "t'avais qu'à regarder retour vers le futur et terminator"... Hum...



Et voilà mes réponses !! Je propose à "La chronique des passions", "Manue fais-moi peur" "Si la vie m'était contée" "Who is this girl" et "Twenty Three Peonies - In the mood for blog" de se prêter au jeu si le coeur vous en dit les filles :) Et toutes celles qui passent par là si ce tag vous intéressent. N'hésitez pas à mettre vos réponses en commentaires ici ou sur ma page facebook :) 

Bonne lecture ou pas ;) 

Sanasan