Hello tout le monde,
Margaret Moore est sans le moindre doute, l’une des auteures de romance médiévale que j’apprécie le plus. Elle est très prolifique puisqu’elle a publié pas moins d’une quarantaine de romances se déroulant à cette époque. Et je pense que vous vous en doutez déjà, mais c’est une des périodes que j’affectionne le plus.
Résumé
Angleterre, 1020
Mal à l’aise, Raymond d’Estienne observe sa jeune et ravissante épouse. Dans sa toilette brodée, le front ceint d’un cercle d’or, Elizabeth incarne la fraîcheur et l’innocence. N’importe qui se réjouirait d’avoir pour compagne une créature aussi enchanteresse, mais un destin sans pitié l’a contraint à la méfiance. Depuis la disparition tragique de sa première femme, Raymond doute des autres, et aussi de lui-même. Surtout de lui-même. Il a donc pris la décision qui s’impose : ces secondes noces ne seront rien d’autre qu’un mariage de convenance. Que cela lui plaise ou non, sa nouvelle épouse devra se satisfaire de son unique fonction : donner un héritier à son seigneur et maître…
Elle est sublime, douce, innocente... En aucun cas il ne doit en tomber amoureux.
Mon avis
Élisabeth est une jeune femme de noble lignée sortant tout droit d’un couvent dans lequel elle a vécu un véritable calvaire durant 13 longues années. Cette institution étant dirigée par une femme acariâtre, mesquine, voire cruelle, qui lui a fait subir les pires humiliations, allant même jusqu’à la fouetter.
Elle est libérée de cet enfer par son oncle, Lord Perronnet qui souhaite la marier à Raymond d’Estienne en lieu et place de sa cousine Geneviève, qui a fui ce mariage en se liant à un autre homme. Cette union n’a au départ, d’autres buts que de contracter une alliance politique pour l’un et de renflouer les caisses de son domaine pour l’autre via le versement d’une dot fort généreuse.
Mais c’est sans compter sur la personnalité plus qu’attachante d’Élisabeth. Cette jeune femme pleine de ressources (ne jamais sous-estimer une jeune couventine) réussit l’exploit de faire sortir de son mutisme... et de ses gonds son ombrageux mari. Et croyez-moi, ce n’était pas une mince affaire.
D’autant que Raymond d’Estienne était résolu à ne jamais plus accorder sa confiance à une femme après avoir été trahi par sa précédente épouse, décédée dans des circonstances troublantes que vous découvrirez en lisant le roman.
Très sincèrement, c’est un roman que j’ai adoré. Et pourtant, on pourrait qualifier la trame de cette romance d’un peu niaise, trouver les héros un peu caricaturaux, mais la magie prend !!
Raymond d’Estienne qui jure ses grands dieux qu’on ne le reprendra plus à aimer une femme, tombe dans les filets de la douce Élisabeth relativement vite. Mais même ce détail, n’entame pas mon enthousiasme. Bien au contraire, lorsque l’on a fasse à soi, une personnalité telle que celle de l’héroïne, il est humainement impossible de ne pas se prendre d’affection pour elle.
La personnalité d’Élisabeth, son sens de la répartie, les échanges savoureux entre les époux, le tout combiné à une intrigue qui se tient, fait de cette romance une réussite. J’ai vraiment passé un délicieux moment de lecture.
Bonne lecture... ou pas ;)
Sanasan
Raymond d’Estienne qui jure ses grands dieux qu’on ne le reprendra plus à aimer une femme, tombe dans les filets de la douce Élisabeth relativement vite. Mais même ce détail, n’entame pas mon enthousiasme. Bien au contraire, lorsque l’on a fasse à soi, une personnalité telle que celle de l’héroïne, il est humainement impossible de ne pas se prendre d’affection pour elle.
La personnalité d’Élisabeth, son sens de la répartie, les échanges savoureux entre les époux, le tout combiné à une intrigue qui se tient, fait de cette romance une réussite. J’ai vraiment passé un délicieux moment de lecture.
Bonne lecture... ou pas ;)
Sanasan